lundi 1 octobre 2012

Bruits nuits nuées

La volonté contre ce qui échappe
Du soleil à la pluie à l’humide empreinte
Puisque le sang le jeu fait reculer la crainte
Laisse-toi à ce qui échappe



Champ miné des entrailles
Piquées au feu file
L’oiseau hoquette sautille
Mes pas de poussière dans la ville



Le soir je retrouve une maison
Des masque des ailes
Un moment je me lève
Sors d’un trou d’odeurs de sons


D’un paysage mâché
Nu sur le plancher
Ma main veut saisir debout
La presque physionomie d’un tout



Le soleil décline
Le parcours se fait courbe
Levez bataillon levez insectes
Lancez vos infernales usines
Déjà ma tempe ils bectent
Mon corps à la tourbe



Souffle des voix

Lève les corps étrangers

Bruits nuits nuées





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