vendredi 1 février 2013

Air chaud saturé de vapeurs


Air d’eau froide

Air saturé en eau du corps froid

Eau de vapeur saturée à la surface du corps

Surface d’un miroir d’eau

Vapeur d’eau





De l’air





Gouttelettes du soir sur des corps à l’air

Vapeur d’eau dans l’air

Le corps froid de la vapeur d’eau

Sur les végétaux la vapeur d’eau se dépose comme gelée





Blanche rosée

Gelée blanche



Eau d’une nuit par absence de vent

Air humide près du sol

Humidité de l’air sans nuage où la vapeur d’eau dans l’air

La rosée vers les racines

Les racines à partir de la terre

La rosée des ondes avec de la poussière

La rosée qui perle



Respirer vers le ciel dans les endroits faibles



Gelée blanche dans l’air d’eau gelée

Rosée blanche à geler

Gouttes de rosée à geler





Les objets clairs par une nuit de gelée blanche vers les vents près du sol et plus bas

La vapeur d’eau continue à descendre

L’air plus dense sous le vent plus calme

L’air froid dense avant les zones en hauteur



Passage rapide par temps venteux

La buée naît et croît isolée des défauts

La buée s’organise en liquide de rayons de gouttes

L’eau dans la goutte déjà formée du temps

Le rayon de la goutte comme racine du temps



Deux gouttes avant de fusionner



Un équilibre grâce à l’apport de vapeur d’eau

A la fin les gouttes finissent par glisser en libérant des/



( Ces étapes peuvent être modifiées) : (réseaux)





(Bruit d’avalanche)





Les gouttes apparaissent et viennent des tensions, des forces de tensions, plus légères que l’eau soumise à la force des tensions, une force en inverse dans le creux d’une goutte, un réseau presque fondu présentant de nombreux trous ( traverse la surface qui creuse, perçage de la fixation des trous et puis des instruments en vent). Il reste encore certains mécanismes qui président à la vapeur. Une question est de savoir mettre au point un modèle, une bonne compréhension.

A l’inverse, la rosée comme un instrument.

jeudi 31 janvier 2013

Crâne

Le rythme du sommeil circulant dans le sang a soumis les cellules de l’organisme circulant dans le rythme. S’élève dans le sang le rythme de l’ensommeillé par la nuit et d’autres heures issues des cellules. Depuis le sommeil une heure baisse par nuit générale, par la nuit de l’heure. Toujours l’heure circulant dans le sommeil comme un venin, par petits fragments de respiration calme. Respiration, risque de démence rythmée par le sommeil du sang. Aussi les muscles sur la peau entraînent les organes vers le cœur et le cerveau par le rythme de la veille, anomalie des heures qui se massent dans les os.


Une mâchoire a retrouvé son crâne.

Un crâne travaillé par des ouvriers, travaillé par la parole d’un singe au présent de la parole, au présent de l’usure. Un crâne retrouvé dans le sommeil apporté par le singe : une poignée d’heures sous un crâne garde pour lui son sommeil rongé. Entre des lèvres un moment intime. La force du rythme, l’essence de l’eau, le sommeil filandreux, le mot liquide.





Danse

Mouvements dansés sans finalité, neutres, à la lettre des mots. Un danseur danse sur la danse ou sur le désir dans le corps par la danse. Un danseur danse déjà là. Le sens est là, tout autour, la danse en train de se faire où je vis, cette chose-là : le mouvement dansé en tout sens comme par des mots. Danse prête à extraire le mouvement du geste par où passe le corps différemment. Se répète une nouvelle séquence, les jambes à partir du mouvement créant formes. Au fur et à mesure pèsent les foyers intenses, modulant la force. Une danse au début une danse de trajets, de bouts de mouvements. Gestes dans un temps intégré par le corps qu’il transforme en une même fin. Loin plus vaste des séries de mouvements agencés. Gestes et paroles, les mots et les phrases, les mouvements et les mouvements modulent la ligne. La danse est la danse, quelque chose qui n’est découpé dans le mouvements des unités, glissements et chevauchements à la frontière. D’autres os que ceux du langage à la manière du parle. Le corps peut se remplir, absent, avec des outils comme saturer son corps de sens. Mouvements à la confusion, un pas en avant, d’avancer une jambe. Claire posture à interroger, les attendus dans les corps. La danse, très tôt, la danse éveillée commence à se déchirer, remonte vers la source, retient quelque chose qui fait. Le mouvement va tracer un danseur en force. Le danseur déploie le tremblement imprévisible, lisible qui préserve quelque chose dans l’équilibre des masses. Poussées au hasard, regards dans l’espace. Des pieds, des épaules, des hanches, des visages, des bustes, les lignes au point de contrainte viennent du fond pour le danseur. Prendre un centre passe par la tête. En bout accélérer la danse ouverte, la flèche. Les courants comme une pleine mesure. Danseur dans le travail qui débusque. Moyens sur les forces qui comptent.


Une ouverture sèche, une fenêtre dans le vide et ombres. La danse, s’en extraire. Coquille vide qui ne sait rien mâche ses mots. Les danseurs signent le fond, ont le visage en papier blanc et bougent quand chaque geste peut articuler quelque chose. Houle du parcours vers l’accès et manque, qu’il ne reste que quelques miettes. La matière distribue le relais pour revenir étrange, ni homme ni paysage, avec la solitude de ce qui signe. Avant que ne vienne le manque, tourner sur soi comme danseur autour de la danse. Sentir se faire retourner par l’attente du manque, par l’ouverture de derrière retournée, de derrière l’enlèvement comme un rapt en danse. Se faire retourner par l’attente, par le manque. Enlever le souffle situé derrière et mettre du noir dans le tout et le tout en bas. Serrer. Vérifier la justesse du quotidien.

L’épaisseur déroule un nom pour fabriquer un passage. Dérive du temps, état oscillatoire, les organes pilonnés par le système du danseur. Un danseur peut s’infiltrer dans la masse qui fait masse autour de lui sans rien dire, le cœur comme un couvercle. Le danseur peut rythmé même si le danseur peut faire le rythme.

Le danseur en sommeil danse comme une bûche en bouche laisse l’air autour qui fait masse



mercredi 30 janvier 2013

Toute chose

Toute chose se divise. Celle, humaine, serait fabriquée, ramassée tel un coquillage posé sous le nom. Une extraction.


Le langage rechigne, le langage court des opérations, éléments d’outillage.

La tour de la langue se divise en objets techniques qui disparaissent dans leurs fonctions.

La langue de l’objet crée l’objet en question capable de fonctions.

Produire une chaleur, savoir faire de la lumière.

Usage du langage.

Une réalité réalisera des actions par la fonction d’usage comme l’action de récupérer de la chaleur : chaleur du moteur de langue, chaleur d’un véhicule, chaleur d’un bruit, chaleur d’un rendement, chaleur du déchet pour se doter d’un certain nombre de fonctions.

Une chaîne de fonctions d’usage subdivisées en sous-ensembles fonctionnels, sous-ensembles constitutifs de la partie mise en œuvre pour la réalisation de l’ensemble.

Tout peut être dilué dans un nombre et une suite d’opérations pourra définir des fonctions, des outils, un cycle opératoire.

Les fonctions d’usage. La fonction donnée.

Un objet agit.

Cou, pied, ongle, cheveux, langue à feu, langue à peu, langue du débat, langue de broiement.

L’ampleur de la durée d’un mot et de sa vitesse, la force de son coup. Un mot improvisé comme une action en mettant une main par-dessus lui.





vendredi 18 janvier 2013

Fonte

Ciel monte à l’éclat ciel du blanc




Banc nappe ou nuage le ciel autour de la lune grise blanche de galet



Nappe ou couche grise bleue ciel de nuages

Ciel de couvre les nuages du ciel les nuages tiennent dans le ciel



et le ciel mince



Halo de pluie neige



neige en forme de virgule terminée vers le haut par un crochet ou par un flocon dans le ciel en direction nuage dans le ciel petite tour à ces nuages crénelés nuages en des régions sans relief lambeaux flots sous le ciel qui tient les nuages voile transparent lisse autour de la lune mince de blanc éclat par bancs nappes couches entièrement le ciel pour laisser voir le soleil au travers de la glace couche de soleil aux nuages bas soudés à lui ciel fibreux tendu par la neige roulée

Nuages dans ses blancs

En dessous de ce nuage un ciel craque les éléments sont un gâteau de miel à l’horizon lorsque entièrement le ciel tombe dans un trou

le soleil la lune le bleu et des nuages au-dessous

Nuages en bans étendus nappes ou couches du soleil ou de la lune les nuages vites dans le ciel d’enclume traînées de pluie n’atteignant pas le sol

Neige de glace ramifiée de structures ouvertes l’atmosphère tombe à terre

Sol structure

Sol structure s’infiltre variations des tombées du ciel au sol des plaines et dans une bouche où la neige se forme

Dent d’altitude la friction près du sol que le crâne coupe au vent va briser le rapport entre les masses



Flocons d’air écarts dispersés à hauteur de neige



Ciel à hauteur d’eau libre lenteur au sol atteinte la faiblesse d’eau comme d’un pied instable cette vive sensibilité des mouvements d’air dans une bouche

Monte ciel en couche

Se fondre

Se sublimer

Se combiner

La neige sous un nuage

Disparition progressive liquéfiée la brutale froide limite

Neige subite très faible poudrerie des dunes au sein faible

La direction privilégiée du bas vers le haut tombe le grain d’un visage lorsqu’un flux de vapeur au sein de la couche très fort

Eau liquide du cœur

Chute de pluie prolongée donne la fonte d’un corps sur des sols inégaux

Blanc pur des rayons lumineux les forêts et de la lumière dans les branches l’eau de neige

L’allongement à l’horizontale dans tous les sens

Sel vers les eaux profondes une éphémère émerge de l’eau dans l’absence le sommeil








mercredi 3 octobre 2012

Par l’ouverture d’O qui sait



Du haut Du haut / descendre les marches pour du haut descendre les marches c’est




Marcher pour descendre descendre en marchant en répétant la descente du haut des marches



En articulant avaler les mètres les sons ceux de la marche du haut puis descendre



Des cendres d’eau d’os du haut des cendres mâche marche du O et passer par là



Par l’ouverture d’O qui sait



Des marches le son des cendres par l’O et l’eau d’O pour du haut descendre et recomposer la marche



Vers l’eau cendre du haut des marches de l’eau d’O sait



Cendre ouverte eau c’est eau c’est eau c’est





lundi 1 octobre 2012

Bruits nuits nuées

La volonté contre ce qui échappe
Du soleil à la pluie à l’humide empreinte
Puisque le sang le jeu fait reculer la crainte
Laisse-toi à ce qui échappe



Champ miné des entrailles
Piquées au feu file
L’oiseau hoquette sautille
Mes pas de poussière dans la ville



Le soir je retrouve une maison
Des masque des ailes
Un moment je me lève
Sors d’un trou d’odeurs de sons


D’un paysage mâché
Nu sur le plancher
Ma main veut saisir debout
La presque physionomie d’un tout



Le soleil décline
Le parcours se fait courbe
Levez bataillon levez insectes
Lancez vos infernales usines
Déjà ma tempe ils bectent
Mon corps à la tourbe



Souffle des voix

Lève les corps étrangers

Bruits nuits nuées